De qui s'entourer pour surmonter un traumatisme ?

Immobilisé ; blessé physiquement, mentalement ; seul sur son lit d’hôpital la majeure partie de la journée on réalise ce qui vient de se passer. Un accident de la route chamboule toute une vie, voire plusieurs. Qu’est-ce que l’on ressent alors ? Est-ce cela un traumatisme ? comment le vivre ? et surtout qui contacter pour surmonter cette épreuve ?

C’est quoi exactement un traumatisme ?

Un traumatisme, c’est parfois difficile à identifier, certaines personnes tentent de le cacher, en montrant ou en se persuadant que tout va bien. On a échappé au pire finalement, on est là, bien là ! Vivant alors comment cela pourrait mal aller ?

En réalité, c’est le choc émotionnel intense qui se cache derrière le traumatisme, gravement blessé ou pas, le traumatisme ça se passe dans le cerveau, il apparait après avoir ressenti la peur de mourir, comme une sorte de face à face avec la mort, qui laisse des traces. Il se caractérise par des troubles, des perturbations dans le comportement et dans les pensées. Parfois, on le ressent tout de suite, comme une évidence, on sait qu’il est là, on ressent cette angoisse, une pesanteur dans la poitrine, on enchaine les cauchemars, on ressasse. Mais parfois il persiste, se déclenche bien plus tard, souvent à la date anniversaire de l’accident de la route, on est alors sujet à ce qu’on identifie comme stress post traumatique.

Quels sont les symptômes d’un traumatisme ?

Le traumatisme se caractérise par des flash-backs soudains de l’accident de la route, des cauchemars, des angoisses à certains moments de la journée ou des circonstances bien particulières. La victime peut développer hypervigilance par peur que l’accident ne se reproduise, évitant de se remettre dans la même situation et/ou les mêmes conditions que lors l’accident, en évitant l’endroit ou en évitant de prendre sa voiture à l’heure où a eu lieu l’accident par exemple. Parfois l’angoisse laisse place à des crises de panique, et dans ce cas il devient urgent de la prendre en charge. Il arrive aussi que les personnes victimes d’un traumatisme développent des phobies, ce qui peut entrainer les victimes d’accident de la voie publique dans un état dépressif général. La personne s’isole et se renferme petit à petit sur elle-même.

Alors qui contacter à la suite d’un traumatisme ?

Après un accident de la route, même si la victime ne semble pas présenter de trouble, il est impératif d’avoir recours à un accompagnement psychologique même bref, cela permettra d’éviter le stress post-traumatique en aidant les victimes à sortir de leur état de choc et à réaliser et accepter ce que leur est arrivé.

Trop souvent négligés, les proches et les témoins d’un accident de la route peuvent également avoir besoin d’une aide psychologique.

Après un accident de la route, la victime doit raconter ce qu’elle traverse, ce qui n’est pas facile car souvent se souvenir est trop douloureux. Si l’entourage est important, il se montre bien souvent maladroit. Pour apprendre à vivre avec son accident, la personne doit être accompagnée par un professionnel de la santé durant les jours qui suivent l’événement. Il est donc important que les victimes d’accident de la voie publique soient accompagnées par des professionnels tels que les psychologues et les psychiatres.

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